Agriculture Durable de Moyenne Montagne

L’ADAPA travaille au sein du programme Agriculture Durable de Moyenne Montagne depuis plus de 10 ans (à l’époque au sein de la FRCIVAM Limousin).

L’ADAPA fut la structure initiatrice de ce programme. A l’origine, l’objectif était de créer des références à échelle du Massif Central sur le modèle de ce que faisait le Réseau Agriculture Durable Grand Ouest. Au fur et à mesure l’ADAPA à fédéré autour de cette initiative plusieurs groupes, à travers son président de l’époque Bruno Revel.

Le programme a abouti via l’appui de la Fédération Nationale des CIVAM à un partenariat avec la Fédération des CIVAM d’Auvergne, le CIVAM Empreinte, l’APABA (Association des Producteurs d’Agriculture Biologique de l’Aveyron), la Cant’Adear, le CIVAM Ardèchois, le CIVAM Semailles et Solagro. Plus récemment, l’ADEAR 42 s’est joint à cette dynamique.

Vous trouverez plusieurs témoignages du programme ADMM dans cette vidéo, dont celui de Marc Desseauve, président de l’ADAPA en 2012.

Pour plus d’informations vous pouvez vous rendre directement sur la page du réseau ADMM :

https://agriculture-moyenne-montagne.org

Le programme Maxim’herbe

Initié par le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et piloté par la Draaf Rhône-Alpes, le programme Maxim’herbe vise à mettre en lumière des fermes pratiquant l’élevage bovin herbager, c’est à dire qui maximisent l’herbe dans la ration, tout en ayant une consommation réduite d’intrants provenant de l’extérieur de l’exploitation.

Dans le cadre de ce programme, l’ADAPA étudie pendant 3 ans (2023-2025) les performances technico-économiques de 9 fermes du Limousin, via l’analyse fine des :

  • pratiques de pâturage des élevages,
  • de la qualité et du type de carcasses produites,
  • des résultats économiques et de la rémunération dégagés par cette activité.

Ce travail est réalisé en partenariats avec trois établissements d’enseignement agricoles du territoire, le CFA des Treize-vents (formation de boucherie) et l’AFOCG Limousin.

Des références technico-économiques seront collectées sur les exercices comptables 2022, 2023 et 2024 et restituées sous la forme de fiches de fermes. Le traitement des données économiques sera effectué avec l’AFOCG-Limousin. Les fiches de ferme seront disponibles fin 2025.

En complément de cette collecte de références , des visites de ferme sont effectuées avec des élèves de BTS ACSE et PA du lycée Edgard Pisani (Naves, 19), de Bac Pro CGEA du lycée des Vaseix (Verneuil-sur-Vienne, 87) et de BPREA du CFPPA La Faye (Saint Yrieix la Perche, 87), lors desquelles ils approchent les pratiques agricoles et la ferme dans sa globalité, collectent des données techniques et économiques et analysent les performances de l’exploitation.

La qualité des carcasses et de la viande produite par certains éleveurs du projet est étudiée par des élèves en formation boucherie au CFA des Treize Vents (Tulle, 19), lors de découpes en laboratoire encadrées par un de leurs professeurs.

Enfin, un podcast et un film de 15 min seront effectués afin d’illustrer ce travail et le rendre accessible au grand public.

Pour plus de détails, télécharger ce document.

Milieux Ouverts Herbacés

En partenariat avec le Conservatoire Botanique du Massif Central, l’ADAPA organise un protocole de suivis de parcelles pâturée. L’objectif : identifier l’influence des pratiques de pâturage dans leur diversité sur la flore. Le programme s’appuie sur l’interconnaissance entre agriculteurs, chercheurs et botanistes.

Vous trouverez dans cet article un exemple des actions menées dans le cadre du programme MOH.

Comment gérer les pâturages

Publié le 14/05/2022

Une étude sur le terrain, basée sur l’observation. © Droits réservés

Une journée d’échanges, proposée par l’ADAPA, a porté sur la gestion des pâturages respectueusement de l’environnement.

L’Association de développement pour une agriculture plus autonome, qui anime des échanges entre agriculteurs et spécialistes, a organisé une rencontre récemment chez Éric Jarasse au Malaudier. Caroline Dos Santos avait réuni quatorze personnes pour leur montrer sa pratique de gestion des pâturages et les connaissances théoriques d’agronomes et de botanistes (*).

En parcourant les différentes parcelles qui possèdent chacune une flore spécifique, les participants, en fonction de leur précocité et de leur intérêt botanique, en ont déduit des pratiques adaptées : pâturage plus ou moins précoce, utilisation réfléchie des zones humides, parcelles de repos nocturne, enrubannage ou récolte de foin. Il s’agit ainsi de mieux articuler la construction d’un pâturage sur l’année et réduire les interventions mécaniques sans compromettre la production en terme de capacité nutritionnelle.

Sur les parcelles d’Éric, les pratiques agricoles mises en place (fertilisation, travail du sol) respectueuses de l’environnement, contribuent largement à la richesse de la flore de ses prairies. Il tient compte de ses observations personnelles, de celles qu’il détient de ses ancêtres, et des recherches agronomiques actuelles. 

(*) En présence de Jean-Pierre Theau, chercheur de l’INRAE de Toulouse, et Pierre-Marie Lehenaff, botaniste au conservatoire national du Massif Central.

Pour consulter l’article en ligne : https://www.lamontagne.fr/eygurande-19340/actualites/comment-gerer-les-paturages_14129643/