Le changement climatique se traduit de différentes façons selon les endroits et les années : augmentation des températures moyennes et pics de forte chaleur, sécheresses à différentes saisons, baisse et/ou concentration des précipitations au cours de l’année, etc. Cela conduit les agriculteurs, notamment les éleveurs herbagers et pâturants, à modifier leurs pratiques : dates de pâturage, végétations pâturées, composition des mélanges prairiaux, implantation et pérennité des prairies semées, place des cultures annuelles, organisation spatiale et temporelle…

Les pressions sur les fermes sont de plus en plus importantes et les leviers identifiés souvent les mêmes : les systèmes les plus résilients sont les systèmes les plus économes et autonomes.

Néanmoins, plusieurs pistes précises restent à explorer :

le renouvellement des prairies naturelles par semis de prairies avec des semences autochtones

-le développement de pratiques culturales économes en eau et en carburant

-la connaissance des atouts des espaces non arables comme les landes, les zones humides, les sous-bois ou les friches dans l’alimentation du troupeau, l’entretien des espaces et de la ressource et la réhabilitation de zone (zones humides embrousaillées perdant ces fonctions régulatrices de la ressource en eau, entretien des landes herbacées rares…)

Au sein du collectif Agriculture Durable de Moyenne Montagne, l’ADAPA s’attache à valoriser des pratiques paysannes méconnues comme la bonne utilisation des zones humides dans une chaîne de pâturage où toutes sortes de ressources trouvent leur place.