L’ADAPA s’attache depuis plusieurs années à décrire les conditions favorables à la finition 100 % à l’herbe afin que, pour tous, elle devienne une possibilité sur partie ou totalité du troupeau.

Cette pratique de finition valorise au maximum les ressources locales (herbe, végétations spontanées…). La part de pâturage et de fourrages dans les rations devient prépondérante pour finalement aller jusqu’à de l’engraissement 100% herbe.

Pourquoi?

En quelques mots: l’engraissement à l’herbe une continuité du pâturage tournant

L’herbe, moins onéreuse, offre une réelle possibilité de résilience aux changements climatiques puisque les systèmes sont adaptés à l’attente : l’attente de la croissance non poussée de l’animal, l’attente des conditions favorables de cette croissance, l’attente de la fin d’un aléa climatique non favorable.

Jacques à ses vaches à l’herbe: belles cuisses!

La finition d’animaux des filières bovin viande et ovin viande sur le Limousin est un enjeu économique (valorisation des produits et valeur ajoutée sur le territoire), environnemental (diminutions des intrants pour la finition, relocalisation de la production…) et social (dynamique territoriale, emplois). 

Comment diffuser cette pratique?

Les besoins identifiés sont:

  • mieux connaître les caractéristiques des élevages qui pratiquent la finition au pâturage et leurs pratiques et leurs performances techniques et économiques,
  • mieux qualifier les qualités des produits (organoleptiques, nutritionnelles, santé, environnementales…) issus des fermes dont le pâturage est la principale source d’alimentation des animaux,
  • travailler sur la commercialisation de ces produits : identifier ou développer des débouchés (filières) pour valoriser les produits de ces élevages,
  • perfectionner ces pratiques et ces conduites d’élevages pour les éleveurs pratiquant déjà l’optimisation du pâturage,
  • donner les moyens pour de nouveaux éleveurs de mettre en place ces pratiques sur leur ferme.

Témoignage de Félix Dessus

Voici une petite vidéo sur un éleveur qui engraisse à l’herbe. Le début d’une aventure par rapport à un contexte historique changeant…

Les futurs bouchers: une clé d’entrée pour de nouvelles pratiques

L’ADAPA travaille avec des centres de formations des apprentis (CFA) de bouchers afin de faire reconnaître les caractéristiques de la viande à l’herbe: plus riche et équilibré en oméga 3 et 6, plus persillée…et de construire des savoirs empiriques croisées entre artisans et agriculteurs.

Les questions de découpe bouchère sont intrinsèquement liés à la qualité gustative de la viande tout comme les conditions d’abattage.

Techniquement

L’ADAPA a commencé un travail de description des pratiques via le dossier suivant:

Qu’en dit la recherche?